Créteil : énorme succès pour la fête de la diversité
Plus de 300 personnes sont venues faire la fête de l’EID ou Ensemble pour l’interculturel et la diversité, organisée par l’association Said et ses partenaires.
La fête fut grandiose ce dimanche après-midi à Créteil. Musulmans, chrétiens, hindouistes, athées, agnostiques, plus de 300 personnes ont répondu à l'invitation de l'association de solidarité internationale Said. Elle a tenu à fêter la fin du Ramadan, sous un angle interculturel et diversifié, salle Georges-Duhamel où régnait une ambiance des plus joyeuses.
« Fragiles, isolées, les gouttes d'eau que nous sommes peuvent former un torrent une fois associées. Et c'est un torrent de solidarité que nous déverserons ce jour, avec une belle énergie citoyenne », a annoncé Linda Bouifrou, responsable de l'organisation non gouvernementale Said, très active dans les quartiers de Créteil.
« Même si nous fêtons l'Aïd, donc liée à la religion musulmane, nous devons garder à l'esprit que c'est sous son aspect culturel que nous le célébrons, de manière universelle », poursuit Linda Bouifrou toute vêtue de jaune comme le grand nombre de bénévoles. Pour jouer avec les mots, elle a appelé cette fête l'Eid ou Ensemble pour l'interculturel et la diversité.
« Comme un Noël pour tous »
Avant l'arrivée des groupes de musiciens indiens et autres chanteurs, venus gracieusement, ces « petites mains » de la fête s'activent à faire jouer les enfants, tatouer de jolies formes au henné sur les mains, renseigner les plus grands sur les femmes entrepreneuses ou préparer les superbes assiettes de pâtisseries orientales.
Pour Fatima, venue en famille, c'était un « moment de joie et de partage » tandis que pour Samia, c'était « comme un Noël pour tous qui s'appellerait autrement ». Pour Laurent Cathala, maire PS de Créteil, ce fut un bain de foule animé de selfies.
La fête devait durer jusqu'à 20 heures, se terminant dans un joyeux ensemble de danses partagées. « L'an prochain nous trouverons une salle plus grande car nous avons refusé des gens à regret », conclut Linda Bouifrou.